CROISIERE DE RETOUR DEPUIS LA TUNISIE
DE MY WAY
Mouillage à Vulcano |
Mouillage à Vulcano, vu du volcan |
Dimanche 10 mai, c’est encore le moteur qui nous emmène à Vulcano, une des Iles Eoliennes, distante de 50 MN. Sur le trajet, nous apercevons sur bâbord d’autres îles formant des cônes volcaniques parfaits. Le mouillage de Puerto di Ponente, au pied du volcan de Vulcano, est superbe. Le lendemain, nous montons au sommet du volcan, c’est une randonnée magnifique avec un panorama extraordinaire ; en plus des îles proches, nous apercevons au loin le sommet enneigé de l’Etna. Le tour du cratère du volcan se fait au milieu des fumerolles de soufre. Après nous être rassasiés de daurades dans un sympathique restaurant du village, nous regagnons le bateau d’où nous nous serions bien baignés dans l’eau à 22° s’il n’y avait autant de méduses … Par contre nous avons droit à un apéro musical : un de nos voisins de mouillage nous gratifie d’une sérénade à la clarinette ; superbe au coucher du soleil. |
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Le cratère de Vulcano |
Les fumeroles |
Mardi 12 mai, nous retournons à terre faire une promenade sur Vulcanello, petit volcan rattaché à Vulcano, dans la Vallée des Monstres aux formes étonnantes sculptées par la lave, puis nous appareillons pour l’île de Lipari, distante de 3 MN seulement. Nous nous amarrons à un des pontons flottants de Marina Lunga, près de celui de la pompe AGIP. Ces pontons sont perpendiculaires à la côte, sans aucune protection, et donc déconseillés dès qu’il y a un peu de houle. L’après-midi, nous nous promenons dans la ville de Lipari, visitons les superbes collections du Musée Eolien, la Cathédrale, le sympathique petit port de Marina Corta. |
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Ponton à Lipari |
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Panaréa |
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Mercredi 13 mai, encore une petite étape de 13 MN pour rejoindre l’île de Panarea ; à San Pietro, un ormeggiatori nous indique où nous amarrer, c’est assez spécial, il faut jeter l’ancre et reculer jusqu’à une sorte d’estacade où l’ormeggiatori nous attache à une balustrade et à un anneau bien rouillés. Comme l’estacade est très haute, on ne peut pas descendre à terre sans gonfler l’annexe, ce que nous faisons pour aller visiter l’île à pied. En fin d’après-midi un voilier de location vient se mettre sur ancre à côté de nous, mais le risque est trop grand que les mâts se touchent et il finit par lever l’ancre et s’amarrer le long de l’estacade, profitant de ce que les vedettes de promenade ont libéré la place. Nous serions bien restés plus longtemps dans ces Iles Eoliennes très attachantes, mais la météo nous prévoit du mauvais temps, et nous quittons Panarea de bonne heure |
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Le Stomboli |
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Ce jeudi 14 mai pour rejoindre la côte italienne à Cetraro, une traversée de 67 MN. Sur la route, nous passons à côté du Stromboli et nous laissons dériver le long de la côte NW du volcan ; spectacle impressionnant que ces explosions permanentes, ces chutes de blocs dans la mer ; nous ne nous rendrons compte que plus tard que le bateau est recouvert de cendres noires. A 8 heures nous nous décidons à démarrer le moteur et à quitter se spectacle. Puis un vent de 10 – 15 nœuds de NW nous emmène à Cetraro. Nous étions passés ici à la descente, il y a un an, mais tout a bien changé, des pontons ont été installés là où on s’amarrait au quai ; il n’y a personne, nous prenons une pendille et nous installons, mais les garde-côtes nous font dégager : les pontons ne sont pas encore réceptionnés, on n’a pas le droit de les utiliser, il faut se mettre sur ancre, cul à quai, de l’autre côté du port ; comme le quai est très encombré et bien haut, il nous sera impossible de descendre à terre, et nous devrons faire appel à un promeneur matinal le lendemain pour nous libérer les amarres. Le port est encore gratuit mais plus pour longtemps. Vendredi 15 mai, une étape de 31 MN au moteur nous mène à Maratea, nous appelons sur la VHF, les garde-côtes nous disent de nous mettre le long du quai, à une place gratuite (il nous faudra juste payer 10 Euros pour l’usage de l’électricité). La nuit est agitée, le coup de vent de NE prévu est arrivé. Christine a de fortes douleurs, accompagnées de boutons, au niveau de l’omoplate gauche ; les garde-côtes nous donnent le n° de téléphone d’un médecin qui vient à bord et diagnostique une inflammation de l’épaule (mauvais diagnostic). Un bus nous emmène au village de Maratea en hauteur, nous y trouvons une pharmacie et rentrons au bateau. Il pleut. Dimanche 17 mai, nous nous arrêtons à Camerota après une courte étape de 16 MN, par temps couvert. Christine souffre beaucoup, nous nous rendons à un service de garde sur le port ; une chance, le médecin de garde est un dermatologue, il fait le bon diagnostic : herpès zoster en italien, zona en français. C’est dimanche, nous ne pourrons obtenir les antiviraux nécessaires que le lendemain. |
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Le port de Acciarolli |
Le village de Acciarolli. |
Mardi 19 mai, nous continuons notre remontée de la côte italienne jusqu’à Acciaroli, à 20 MN. Nous nous amarrons le long du môle, qui a été entièrement réaménagé, avec des bornes électriques pas encore raccordées ; ici aussi c’est gratuit, mais plus pour longtemps. Trois autres voiliers sont de passage dans ce port sympathique, dont des Suédois déjà vus à Marsala, à Vulcano et à Maratea. Le vieux village de pêcheurs est superbe. |
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