De Kusadasi à Istanbul

Arrivée au port de Kusadasi les formalités de douane sont strictes, sutout quand on arrive de Grèce.
L'armée Turque est présente partout, on ne badine pas ...
Nous allons négocier à la marina, il faut expliquer que nous allons convoyer le bateau, nous montrons l'autorisation du propriétaire, les différents papiers... et ça prend du temps.
Enfin on peut laisser nos sacs de mer et nous allons en ville acheter les billets de bus pour Istanbul.
Et l'aventure commence. À l'heure du départ ( vers 22 h ) nous montons dans le bus prendre nos places, mais elles étaient occupées ... après quelques palabres nous récupérons nos places.
Deux heures plus tard, un contrôle de billets et stupeur ! on s'est trompé de compagnie ! La honte nous envahit car nous avons " volé " nos places ! En pleine nuit, en rase campagne le moral en prend un sacré coup.
Heureusement les chauffeurs sont compréhensifs ils nous laisseront à la gare routière d'Izmir et attendront le bus de notre compagnie !
Après les avoir chaleureusement remerciés, car nous n'avons pas payé ce transport sur leur compagnie, nous montons sur notre bus .
Le voyage est long, fatiguant car la chaleur étouffante.
L'Orient c'est le pays des odeurs, et dans le bus toutes les effluves sont présentes.
Dans la nuit un chauffeur passe parmi les voyageurs, et laisse couler un parfum puissant dans leurs mains afin de se rafraichir le visage.
Je suis assis à l'arrière, vers deux heures du matin, le chauffeur remplaçant prend le volant sans arrêter le bus ! l'autre vient se reposer sur la lunette arrière, derrière moi.
Il se déchausse, et asperge ses chaussettes avec le parfum précédent !
Moralité : on lutte contre les odeurs par des odeurs plus puissantes ...
Dans la nuit des contrôles fréquents, tout le monde descend, l'armée veille ...